Face au coronavirus, quel avenir pour l'agriculture française : revivez le lancement du Lab3A

  • L'agriculture en Occitanie au coeur des débats du LaB3A.
    L'agriculture en Occitanie au coeur des débats du LaB3A. MIDI LIBRE - EVA TISSOT
Publié le , mis à jour

Ce jeudi 25 mars, Midi Libre lance en direct du siège du journal à Saint-Jean-de-Védas la première édition de son Lab3A consacré à l’agriculture, l’agro-alimentaire et l’alimentation. Retrouvez les échanges.

De nombreux invités seront présents ce jeudi 25 mars au siège du journal Midi Libre ainsi qu’en visioconférence pour assister au lancement du Lab3 consacré à l’agriculture, l’agro-alimentaire et l’alimentation.

Ce premier rendez-vous sera l’occasion pour les participants d’échanger et de débattre autour du thème Agriculture d’aujourd’hui et de demain. Parmi eux, le ministre de l’Agriculture, Julien Denormandie, originaire de Cahors dans le Lot, évoquera notamment les perspectives et les enjeux de ce secteur qui en quarante ans a vu son nombre d’actifs divisé par quatre, se résumant aujourd’hui à tout juste 400 000 paysans répartis sur l’ensemble du territoire.

Le poids des importations

Par ailleurs, l’agriculture comme de nombreux secteurs économiques a subi et subit encore de plein fouet la crise sanitaire à laquelle vient s’agréger une concurrence accrue sur les marchés internationaux. Ainsi, chaque nouvelle contrainte supplémentaire imposée aux seuls producteurs français succède une vague d’importations de produits étrangers. Comment dès lors accepter qu’un fruit sur deux vendus aujourd’hui dans le commerce soit issu de l’importation ? Une problématique d’autant plus difficile à gérer que l’État n’a pas caché ces derniers mois sa volonté de voir le pays retrouver sa souveraineté alimentaire.

Moins de paysans

Mais cette matinée de débat est aussi l’occasion de rappeler que l’agriculture est l’un des principaux poids lourds de l’économie française. Et depuis des décennies, elle est même considérée comme un leader européen qui contribue, entre autres, à l’excédent commercial français. Et ce ne sont pas les acteurs régionaux de la filière qui démentiront puisque l’Occitanie est aujourd’hui la deuxième région agricole française avec plus de 67 000 exploitations.

Mais malheureusement comme dans le reste de la France, elle n’échappe pas à une diminution du nombre d’exploitations dont plus de la moitié a disparu en 30 ans. Cependant, les derniers chiffres du recensement agricole soulignent que la région compte près de 1,1 exploitation agricole pour 100 habitants en moyenne, soit presque deux fois plus que la moyenne nationale.

1 100 € de revenu mensuel

Pour autant, le revenu médian d’un agriculteur, ici en Occitanie comme ailleurs en France, est estimé actuellement à seulement 1 100 € par mois. La question se pose désormais de savoir quelles sont les solutions envisagées afin de mieux rémunérer les agriculteurs français chez lesquels, faut-il le rappeler, on dénombre chaque année plus de 250 suicides.

Julien Denormandie en invité.
Julien Denormandie en invité.

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Les commentaires (7)
roro4852 Il y a 3 années Le 25/03/2021 à 12:08

Comme en Occitanie, beaucoup de personnes (ici sur ce forum) ne veulent pas de touristes (y compris des agriculteurs, je me le suis fait dire l'an dernier) comment feront ils pour écouler leur produit en région.

Roumegous34 Il y a 3 années Le 25/03/2021 à 08:09

Chacun est libre de produire ou de consommer (s'il en a les moyens) "bio". Mais l'AB est elle plus respectueuse de l'environnement, de la santé ? Permet elle de lutter contre le réchauffement climatique et de maintenir notre autosuffisance alimentaire ? Rien n'est moins sûr si on observe la réalité avec un minimum d'objectivité en mettant de côté ses convictions idéologiques et en oubliant la pensée unique véhiculée par les médias.

Dagnès34 Il y a 3 années Le 24/03/2021 à 10:45

Il n'y a pas que la pandémie qui est responsable de la précarité de nos agriculteurs, il y aussi la dictature des écolos de tous poils, bien aidé en cela par les végans et autres anti-tout ...

Mais là, chutttt, il ne faut pas en parler ...