Que peut-on attendre d’une installation photovoltaïque ? L'UFC Que Choisir rappelle les avantages... et les mirages
Orientation des panneaux, rendement, autoconsommation, litiges... les pistes pour choisir son installation en toute sérénité.
Installer des panneaux photovoltaïques peut être à la fois un investissement intéressant et une contribution à la production d’énergie renouvelables. Mais force est aussi de constater que les litiges liés à des installations photovoltaïques sont trop nombreux, comme d’ailleurs tout le secteur des énergies renouvelables.
Avant de se lancer dans un projet, quelques chiffres vous permettront déjà de détecter des offres et des promesses peu fiables. Une installation de 3 kWc, soit entre 15 et 20 m2 de panneaux, coûte de l’ordre de 8 500 € plus les frais de raccordement.
Dans notre région, dans des conditions optimales d’orientation des panneaux, elle peut produire annuellement de 4 000 à 4 500 kWh, ce qui peut être comparable (hors chauffage) à la consommation annuelle d’un ménage.
D’où l’idée d’une autoconsommation avec une réduction importante de sa facture d’électricité. Mais l’autoconsommation individuelle totale est un mirage, sauf à investir dans de coûteux moyens de stockage de l’énergie (batteries).
Installation amortie entre huit à dix ans
En effet, votre installation produira au moment où bien souvent, sauf exception, vous consommez le moins. On estime qu’on peut autoconsommer au maximum 30 % de l’énergie produite sauf cas particulier et à condition de programmer l’usage de certains appareils aux heures de production.
Quelle est alors la solution la plus intéressante entre une autoconsommation partielle avec revente du surplus de production ou une revente totale ? Cela va dépendre surtout du rendement de l’installation et des coûts d’achat de l’électricité revendue dans les deux cas.
Dans un article récent sur notre site quechoisir.org nous avons évalué le rendement sur vingt ans d’une installation de 3 kWc en surimposition de toiture exposée sud dans plusieurs régions dont Montpellier.
La revente totale à la métropole s’avère plus intéressante que celle du surplus (écart de 2 000€). L’étude montre aussi que l’installation n’est amortie qu’au-delà de huit à dix ans.
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