L'édito d'Estelle Devic. Prêche dans le désert
La conférence humanitaire organisée hier à Paris aura eu le mérite d’exister mais ne devrait pas être à marquer d’une pierre blanche. D’abord parce qu’elle a été boudée par les principaux concernés au premier rang desquels Israël. Le Président français a plaidé une nouvelle fois pour le cessez-le-feu.
Dans la foulée, Joe Biden qui n’y assistait pas, s’est empressé d’affirmer qu’il y était hostile. La Maison blanche, déterminée à garder la main, a ensuite annoncé qu’Israël acceptait de faire des pauses humanitaires de quatre heures. Un petit pas, mais un petit pas quand même.
La France porte son aide financière de 20 à 100 millions d’euros et aurait obtenu un milliard d’euros d’engagement. Une belle avancée certes, mais qui risque d’avoir du mal à se concrétiser rapidement tant l’accès à la zone de guerre est difficile, voire impossible pour les organisations humanitaires.
Emmanuel Macron a tenté se faire une place sur l’échiquier international, il aura juste réussi à prêcher dans le désert.
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