L'édito d'Olivier Biscaye : "Assécher, déstabiliser, réinstaller..."
Le gouvernement Attal 1 ne doit pas être un coup d’éclat parmi tant d’autres qui, au mieux, nous laisserait sur notre faim, au pire, amuserait la galerie sans restaurer le regard des citoyens sur la politique.
Il sera difficile de reprocher à Emmanuel Macron son manque d’inventivité !
On attendait des surprises venant de l’Élysée, elles sont bien perceptibles. Un Premier ministre âgé de 34 ans, un gouvernement peu différent du précédent qui fait la part belle à la droite (8 ministres sur 14), la nomination inattendue et baroque de Rachida Dati à la Culture…
Pour quelles ambitions ? Pour quels résultats ? Pour quelles finalités ?
Ce casting-là va alimenter toutes les conversations des Français ces prochaines semaines, entre amusement, consternation et admiration. Dans tous les cas, il ne laissera personne indifférent ; et c’est bien l’objectif du chef de l’État dans la nouvelle histoire qu’il entend écrire pour relancer ce second quinquennat qui patinait.
Un scénario pour assécher plus encore LR, pour déstabiliser le RN à la veille des européennes et pour tenter de réinstaller son leadership.
Pour quelles ambitions ? Pour quels résultats ? Pour quelles finalités ? C’est désormais ce que l’exécutif doit s’atteler à préciser au pays, à l’occasion du discours de politique générale, notamment dans les prochains jours.
Sans quoi, le gouvernement Attal 1 sera un coup d’éclat parmi tant d’autres qui, au mieux, nous laissera sur notre faim, au pire, amusera la galerie sans restaurer le regard des citoyens sur la politique.
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