Agde : des pins menacés d'être abattus sauvés par un collectif de riverains
Chemin de fin de siècle, au Grau d'Agde, la mobilisation d’une vingtaine d’habitants a payé. Sur quatre pins qui devaient être abattus, quatre seront finalement sauvés.
C’est une petite victoire qui prouve, si besoin était, que la mobilisation citoyenne, aussi infime soit-elle, peut parfois porter ses fruits.
Un collectif d'une vingtaine de riverains
Chemin de fin de siècle, au Grau d’Agde, à deux pas de l’Agenouillade, une vingtaine de riverains a en effet signé une pétition demandant que de grands pins menacés par un projet immobilier soient sauvés, en tout cas une partie d’entre eux. Et comme rien ne vaut une discussion en règle entre personnes intelligentes, sur les huit arbres plantés après-guerre qui devaient être abattus pour laisser place à des maisons individuelles, la moitié a pu être préservée.
Des discussions avec la mairie et l’entrepreneur
"Nous avons été reçus en mairie à deux reprises, ce qui nous a permis d’exposer nos griefs et surtout de voir ce qui pouvait être fait pour sauver ces pins", explique au nom du collectif Luc Regourd, riverain d’une rue qui a vu pousser les villas ces dernières années. "Il faut reconnaître que la Ville a été à notre écoute et a été partie prenante dans cette discussion", apprécie-t-il.
Discussion qui a également été menée en toute sérénité avec l’entrepreneur chargé du chantier, afin qu’une solution soit trouvée, ce qui a en partie été fait.
De la verdure pour une meilleure qualité de vie
Luc Regourd rappelle que cette mobilisation n’avait pas pour objet d’empêcher la réalisation de ce projet immobilier, mais bel et bien "d’œuvrer pour la qualité de vie dans le quartier. La verdure, c’est quelque chose d’important au quotidien." Qui plus est quand la construction de nouvelles habitations fait se resserrer les limites de voisinage et que de beaux arbres permettent aussi d’occulter tout ou partie la vue sur les maisons les plus proches. Le vivre ensemble est souvent à ce prix.
Alors que le chantier se précise, le collectif de riverains apprécie aujourd’hui "le bon compromis" qui a été trouvé entre tous les acteurs du dossier. Un arrangement qui, à l’heure des procédures à tout-va et des rendez-vous devant les tribunaux, méritait d’être souligné.
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