Nîmes Olympique : devenez CrocoSocios d’un simple clic et misez sur l’avenir du club de foot
Depuis midi ce samedi 4 mai, les supporters de Nîmes Olympique peuvent soutenir leur club de foot en devenant Socios. Un pari sur l’avenir avec l’espoir de sauver le club nîmois des méandres dans lesquels il tangue.
Que d’émotions en ce samedi 4 mai, dans la tribune Nord du stade des Costières ! Plus d’un an après sa mise au placard au profit de la nouveauté avec le stade des Antonins, "l’écrin du Nîmes Olympique" retentit à nouveau des rires et des espoirs des amoureux des Crocos. Parmi les 300 supporters présents (sur les 1 430 que compte actuellement le collectif, NDLR), ce matin, venus en famille et à l’image de Nicolas Benezet, ancien joueur et fervent supporter du Nîmes Ol, un poil nostalgique en tenant son fils de quelques mois dans ses bras face à la pelouse en friche de la célèbre enceinte : "J’ai ramené mon petit aujourd’hui pour qu’il pénètre dans ce lieu mythique, même si malheureusement, il ne m’aura jamais vu jouer ici. Vous savez tous ce que représente ce club pour moi, et je tiens à féliciter l’engagement de l’association Sauvons Nîmes olympique et son projet de permettre aux supporters de devenir des socios et de s’engager encore plus pour leur club".
Devenir actionnaires du club
À quelques rangées de là, assis au milieu "des copains", Christophe applaudit les prises de paroles qui annoncent la création officielle, en ce quatrième jour de mai, d’une Société coopérative d’intérêt collectif (SCIC) de la part des supporters du club. Un peu plus tôt, il a pris soin de glisser un chèque dans une urne transparente à l’effigie des CrocoSocios. "Je viens de Poulx spécialement pour participer à cette aventure. C’est quelque chose. C’est redonner la place aux supporters, un peu comme au Real Madrid, en les impliquant dans la gestion du club et personnellement je veux en faire partie !"
Concrètement, à l’image de Bastia par exemple, pour les fans des Crocos, le sauvetage de Nîmes Olympique doit passer par une "union sacrée" entre toutes ses composantes (des supporters, aux employés en passant par les collectivités…). Tout en plaçant l’intérêt collectif au-dessus des intérêts individuels. Le but des CrocoSocios étant à terme d’avoir des parts dans le futur capital de Nîmes Olympique dans le cas de la reprise du club (et pour l’heure pas de signe indiquant que "celui dont on ne doit pas prononcer le nom" veuille vendre). Et d’entrer au conseil d’administration.
Indispensable centre de formation
Grâce à un panel de propositions de dons (à partir de 30 euros, comme le Gard), via le site HelloAsso, le collectif espère atteindre au plus tôt les 500 000 euros. Une somme qu’il estime assez intéressante pour faire réfléchir un repreneur à la proposition qu’ils portent. Et dans le cas où ce dernier déclinerait l’offre, "nous serons en mesure de rendre l’argent aux généreux donateurs. Mais nous sommes confiants ! Cela n’arrivera pas".
Dans les gradins, les regards s’embuent quand tour à tour, fondateurs du collectif, anciens joueurs et entraîneurs rappellent l’importance de ressusciter le centre de formation, "lequel jadis était envié de tous, d’Avignon à Montpellier !", martèle Patrick Champ président des Anciens de Nîmes Olympique (ancien défenseur du Nîmes Ol dans les années 70). "Qui a marqué le but vendredi à Chasselay ? Un ancien du centre de formation ! D’où vient l’entraîneur ? Idem !!!"
Alex Teuf, supporter de toujours, confirme, "pendant longtemps notre centre de formation était dans le peloton de tête. Et d’être de retour ici dans ce stade, c’est quelque chose. On a tous une histoire avec le stade des Costières."
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