Clavicule cassée, blessures…. une mère frappe son enfant de 4 ans et le prive de nourriture parce qu’il "faisait des bêtises"
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Le petit garçon souffrait notamment d’une fracture de la clavicule.
Une mère de 32 ans a été condamnée par le tribunal de Pau à six mois de prison ferme pour avoir frappé régulièrement son fils de quatre ans depuis le début d’année. Elle le privait également de nourriture.
Au tribunal de Pau, une mère de 32 ans a été condamnée à une peine de six mois de prison ferme ce jeudi 18 avril 2024 pour des violences habituelles, privation de soins et de nourriture sur son garçon de quatre ans, rapporte France Bleu. Des coups répétés au point qu’il a eu la clavicule cassée. L’enfant était même interdit de manger.
Placé en famille d’accueil
La famille d’accueil au sein de laquelle le garçonnet avait été recueilli début avril avait constaté les traces de coups sur son corps et en avait fait le signalement. À son procès, la mère a reconnu les violences sans pour autant les expliquer. "Mon enfant ne méritait pas ça, j’ai été débordée, dépassée", a-t-elle déclaré avant d’ajouter : "Il faisait des bêtises, m’a manqué de respect."
Elle explique par ailleurs que cet enfant de quatre ans ressemblerait déjà physiquement à son père, son ancien compagnon violent. Selon la défense, elle aurait été mariée de force. Ses deux enfants n’auraient pas été "désirés", d’après les mots de son avocate.
Privé de nourriture
Sa sœur de 7 ans a décrit le calvaire que vivait son frère pendant plusieurs mois : "Maman l’a pris par l’épaule. Et hop ! Elle l’a jeté." L’enfant a été ensuite privé de nourriture, allant jusqu’à peser 13 kg. La mère aurait forcé à plusieurs reprises à assister au dîner familial sans pouvoir manger. Il se levait donc la nuit en cachette pour se nourrir de sandwiches, indique France Bleu.
La vice-procureure de la République, a conclu : "Une mère qui doit être sanctionnée pour son comportement violent face à un enfant de quatre ans qui se comporte simplement comme un enfant de cet âge-là." La peine prononcée est aménageable sous la forme d’un bracelet électronique. La femme condamnée a aussi obligation de soins et de travail.