JO Paris 2024 : escorteur de la flamme à Sète en 1992, Marc Ayral se souvient d'une "immense ferveur"

  • Marc Ayral escorte la porteuse de la flamme, le 25 janvier 1992, dans Sète. Marc Ayral escorte la porteuse de la flamme, le 25 janvier 1992, dans Sète.
    Marc Ayral escorte la porteuse de la flamme, le 25 janvier 1992, dans Sète. - DR
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Cadre à La Poste, Marc Ayral a eu le plaisir d’escorter le passage de la flamme à Sète, à l’occasion des JO de 1992. Il se souvient.

Marc Ayral a été l’un de ceux à profiter au mieux du second passage de la flamme olympique à Sète. C’était à l’hiver 1992, très exactement le 25 janvier, à l’occasion des Jeux Olympiques d’Albertville. Cette année-là, La Poste est le partenaire officiel du parcours de la flamme olympique en France. Chez nous, elle ira de Béziers à Montpellier en traversant Sète. “Bingo” pour le Sétois, jeune cadre commercial de l’entreprise.

Un long relai de 4 kilomètres

Sportif, successivement basketteur puis triathlète de l’ASPTT Sète à l’époque, Marc Ayral, alors 35 ans, est choisi comme “escorteur” à Sète. "L’organisation avait besoin de postiers sur chaque tronçon du parcours pour escorter les véritables porteurs, qui étaient en grande partie des jeunes de 16 à 20 ans, se souvient Marc Ayral. Ces jeunes gens avaient au préalable envoyé leurs candidatures dans les bureaux de Poste."

Si le nom de la porteuse à ses côtés lui échappe, le Sétois se souvient très bien avoir entamé le relai devant l’agence postale face à la médiathèque. La flamme avait, auparavant, traversé l’étang depuis Mèze. Marc Ayral et sa jeune partenaire iront jusqu’au pont de la Peyrade, à la sortie de Sète, après avoir traversé le centre-ville et l’avenue Martelli. Soit plus de 4 kilomètres ! "C’était un long relai. On avait eu chaud ! Il faisait une température pas possible. Et avec cette tenue…"

Style très “années 90” !

Les porteurs et leurs accompagnateurs avaient, à l’époque, une combinaison en nylon, avec des gants et un bandeau sur le front… Tout, sauf un ensemble antitranspirant en plein soleil ! "On était équipé de pied en cap. Le jogging, je l’ai gardé longtemps, puis il a dû disparaître avec le temps !" Un ensemble "tendance" qui portait naturellement le logo des JO d’Albertville et la griffe La Poste.

Au-delà du style vestimentaire, Marc Ayral se souvient d’un moment "incroyable". La foule le bord des routes, les cris des enfants, les sportifs dans son sillage… "C’est une ferveur, un enthousiasme, beaucoup de monde sur tout le parcours, des enfants… Il faut vraiment le vivre. Quand je vois les images de l’arrivée de la flamme à Marseille, je revis ce que j’ai vécu moi-même. On ne s’imagine pas combien la flamme olympique peut susciter la ferveur. C’est fou ! Alors que c’est purement symbolique…"

Un moment gravé

"Fier" d’avoir vécu ce moment en le partageant avec ses collègues de l’époque - comme lui sportifs - Marc Ayral a connu un moment qui reste gravé dans sa mémoire. La photo de son relai est soigneusement conservée chez lui. "Je ne suis pas un grand collectionneur, mais elle est toujours là, à la page de l’année 1992, avec l’ensemble de mes souvenirs sportifs." Le vestige d’un sacré moment de vie…

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