REPLAY. Émeutes en Nouvelle-Calédonie : le gendarme blessé à la tête est mort, état d'urgence déclaré… retour sur la situation

Le gendarme grièvement blessé est mort

Le gendarme qui avait été grièvement blessé par balle à la tête mercredi en Nouvelle-Calédonie est mort, a appris l'AFP de sources proches du dossier.

Ce gendarme de 22 ans a été touché par un tir dans le secteur de Plum, non loin de Nouméa, a précisé la gendarmerie. Le territoire français du Pacifique sud est en proie à une situation insurrectionnelle, sur fond de contestation de la réforme constitutionnelle votée mardi par l'Assemblée nationale.

Gabriel Attal va proposer une date de rencontre des parties prenantes "dans les prochaines heures"

Gabriel Attal a affirmé mercredi qu'il allait proposer une date de rencontre à Paris aux parties prenantes de Nouvelle-Calédonie " dans les prochaines heures " alors que ce territoire est confronté à des émeutes qui ont fait au moins trois morts après l'adoption d'un texte de loi contesté.

" Je leur proposerai dans les prochaines heures une date pour les recevoir à Matignon en compagnie du ministre de l'Intérieur et des Outremer, pour poursuivre l'échange et le dialogue " et " construire " une "solution politique globale", a-t-il déclaré à l'Assemblée nationale, lors de la séance des questions au Premier ministre. Pour autant " la priorité, c'est de retrouver l'ordre, le calme et la sérénité ", a-t-il répété en rendant hommage à " l'ensemble des forces de sécurité " parmi lesquelles un gendarme a été grièvement blessé.

État d'urgence déclaré

Emmanuel Macron a décidé mercredi de " déclarer l'état d'urgence en Nouvelle-Calédonie " face aux émeutes qui ont fait trois morts et "très grièvement blessé" un gendarme, a annoncé l'Elysée dans un communiqué.

" Toutes les violences sont intolérables et feront l'objet d’une réponse implacable pour assurer le retour de l’ordre républicain ", a ajouté la présidence à l'issue d'un conseil de défense et de sécurité nationale. " Le président de la République a rappelé la nécessité d'une reprise du dialogue politique ", a-t-elle précisé.

Au moins quatre morts selon un bilan provisoire

Dans un communiqué, l'Elysée a fait état de trois mort et un gendarme grièvement blessé.

Le Conseil de défense a pris fin

Le Conseil de défense et de sécurité nationale, convoqué ce matin par Emmanuel Macron, est terminé, après un peu plus de deux heures.

Les partis indépendantistes et non indépendantistes appellent au calme

Les principaux partis indépendantistes et non-indépendantistes de Nouvelle-Calédonie ont appelé mercredi " solennellement l'ensemble de la population " du territoire " au calme et à la raison ", après deux nuits de violences au cours desquelles deux personnes sont mortes et des centaines d'autres ont été blessées.

" Malgré la situation insurrectionnelle que nous traversons depuis quarante-huit heures et parce que nous sommes appelés à poursuivre le vivre-ensemble, nous appelons solennellement l'ensemble de la population au calme et à la raison ", écrivent dans un communiqué commun l'UC-FLNKS, l'Union nationale pour l'indépendance, Les Loyalistes, le Rassemblement-LR et l'Eveil océanien.

"La nuit va être terrible"

Sonia Backès, présidente de la Province Sud de Nouvelle-Calédonie sur BFMTV alerte sur une situation " extrêmement grave " et réclame l'envoi de l'armée " le plus vite possible " : " On a déjà plusieurs morts et la nuit va être terrible ".

Un gendarme grièvement blessé par balle

Un gendarme mobile a été grièvement blessé par balle à la tête mercredi en Nouvelle-Calédonie, archipel français du Pacifique Sud secoué par des émeutes, et son pronostic vital est engagé, a appris l'AFP de source proche du dossier et auprès de la gendarmerie.

Les faits ont eu lieu dans le secteur de Plum, au sud de l'île, a précisé la gendarmerie. L'archipel est secoué depuis lundi par de violentes émeutes, qui ont fait deux morts et des centaines de blessés, notamment parmi les forces de l'ordre.

Emmanuel Macron convoque un Conseil de défense et de sécurité nationale

Emmanuel Macron a convoqué mercredi matin un Conseil de défense et de sécurité nationale après une nouvelle nuit d'émeutes en Nouvelle-Calédonie, qui a fait deux morts et des centaines de blessés, a annoncé l'Elysée.

Par conséquent, le chef de l'Etat a annulé son déplacement du jour à Fécamp (Seine-Maritime), où il devait inaugurer un parc d'éoliennes en mer. Le Conseil des ministres, prévu initialement dans la matinée, est lui décalé à mercredi après-midi.

Des incendies encore en cours

A Nouméa, des incendies sont encore en cours dans plusieurs supermarchés. Plusieurs habitants s'organise pour surveiller leur quartier, selon Nouvelle Calédonie la 1ère

Au moins deux morts selon un bilan provisoire

Ce mercredi matin, l'île est en deuil. Une personne est décédée par balle dans la nuit de mardi à mercredi à Nouméa pendant les émeutes qui secouent l'archipel de Nouvelle-Calédonie depuis lundi, a annoncé le Haut-commissaire de la République, Louis Le France.

Une deuxième personne est décédée à la suite des émeutes. Le bureau du représentant de l'Etat n'a donné aucune autre précision sur les circonstances de ce dossier. Le Haut-commissaire Louis Le Franc a annoncé plus tôt ce mercredi à la presse la mort d'une première personne dans l'agglomération de Nouméa, victime de tirs par balle.

Un porte-parole du président du gouvernement local Louis Mapou a fait état du décès de trois jeunes kanak, précisant tenir cette information de la police.

Gérald Darmanin appelle au calme

Sur RTL, le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin a appelé à un retour au calme : " La violence en démocratie ne doit pas exister. Il faut que le calme revienne absolument ".

Une centaine de policiers blessés

Des "centaines" de personnes ont été blessées dans les violences en Nouvelle-Calédonie, dont une "centaine" de policiers et gendarmes.

Plus de 130 interpellations

Au terme de la nuit, le représentant de l'Etat dans l'archipel français du Pacifique-Sud a fait état de "graves troubles à l'ordre public toujours en cours" , dont de "nombreux incendies et pillages de commerces et d'établissements publics" et annoncé plus de 130 interpellations depuis le début des violences, les plus graves depuis celles, meurtrières, des années 1980.