Muguet du 1er mai : fleurs non cultivées, emballage... quelles sont les règles à respecter pour vendre des bouquets dans la rue ?

Publié le

A l’occasion du 1er mai, la tradition veut que l’on offre du muguet, promesse de bonheur et prospérité pour l’année à venir. Mais la vente de ce brin de fleur à clochettes est très encadrée notamment par des arrêtés municipaux.

La traditionnelle fête du muguet a lieu ce mercredi 1er mai. À cette occasion, on offre du muguet à ses proches comme promesse de bonheur et de prospérité pour l’année à venir. Mais la vente de ces fleures à clochettes est soumise à certaines règles qui doivent être respectées selon la loi, indique France 3.

Une tradition née au XVIe siècle

Cette tradition est née au XVIe siècle. À cette époque, la fête de l’amour tombait le 1er mai. Princes et seigneurs offraient alors des couronnes de fleurs à leur bien-aimée. Depuis, la Saint-Valentin a remplacé le 1er mai dans les esprits et le muguet est devenu une promesse de chance et de bonheur.

Chaque 1er mai, les fleuristes sont ouverts et il n’est pas rare de croiser des vendeurs sur la voie publique, notamment au niveau des ronds-points ou au centre-ville. Cette pratique est autorisée mais certaines conditions doivent être respectées. En effet, la vente sur la voie publique est acceptée tant que les vendeurs sont non-professionnels. Les associations peuvent aussi en vendre.

300 euros d’amende

Les particuliers ne doivent pas faire concurrence aux fleuristes. Selon la loi, les ventes de muguet doivent donc "se limiter aux stricts brins de muguet et en petite quantité" et ne pas constituer un danger ou une gêne pour les piétons et les véhicules.

Pour les particuliers, ces ventes sont permises pour :

  • des fleurs non cultivées ;
  • des fleurs sans racines ;
  • des brins de muguet "sans adjonction de feuillage ou d’autres fleurs" ;
  • des fleurs sans emballage ni contenant.

D’après la loi, la vente par un particulier ne doit pas se faire à moins de 40 mètres d’un fleuriste et "sans utilisation d’installations fixes y compris une table".

En cas de non-respect de ces règles, les vendeurs peuvent être punis d’une amende forfaitaire de 300 euros, montant forfaitaire qui peut être minoré à 250 euros et majoré à 600 euros, pour "vente à la sauvette". Si cette dernière n’est pas payée dans les 45 jours qui suivent la date d’envoi de l’avis d’infraction ou la constatation de cette infraction, les vendeurs peuvent être passible d’une amende 3 750 euros et de six mois d’emprisonnement, relate Service Public.

Voir les commentaires
Sur le même sujet
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?

Les commentaires (3)
aeriens Il y a 15 jours Le 01/05/2024 à 06:26

C'est pauvres gens qui se moquent de notre protection sociale, si durement acquise par nos syndicats

Elton34 Il y a 16 jours Le 30/04/2024 à 22:41

Que l'ont foutent la paix à ces pauvres gens qui cherchent à arrondir leur fin de mois

Ben voyons... Il y a 16 jours Le 30/04/2024 à 21:20

Je n'ai jamais vu un seul des vendeurs non-professionnels ne se conformer à la règle.
La vente du muguet devrait au contraire rapporter de sacrées prunes à l'état; mais, en France, entre les règlements, les lois et leur application...