"Ferme-la" et observe les toiles de Fabien Boitard à l’hôtel La Prison, à Béziers

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  • Les œuvres de Fabien Boitard fleurent autant la beauté de l’onirisme que la dureté du militantisme.
    Les œuvres de Fabien Boitard fleurent autant la beauté de l’onirisme que la dureté du militantisme. ML
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Publié le , mis à jour
Antonia Jimenez

Fabrice Delprat, de Dupré & Dupré Gallery, propose, jusqu’au 9 juin, un voyage artistique d’une trentaine d’huiles du plasticien Fabien Boitard sur les cimaises de l’ancienne prison de Béziers transformée en un très bel hôtel-restaurant étoilé.

"Ferme-la". Le titre de la nouvelle exposition proposé par l’hôtel 3 étoiles La Prison, à Béziers, par Dupré & Dupré gallery, surprend. Mais cette familiarité colle merveilleusement non seulement à l’établissement – l’ancienne prison de Béziers transformée en un hôtel trois étoiles avec restaurant gastronomique - mais aussi à l’artiste, Fabien Boitard, dont les œuvres fleurent autant la beauté de l’onirisme que la dureté du militantisme.

Philippe Saulle, l’ancien directeur des Beaux-Arts de Sète, dira de lui : "Fabien Boitard peint contre vents et marées avec une fougue qui impressionne d’emblée les regardeurs que nous sommes. Sa peinture vitupère, exprime avec force une certaine forme de protestation […]"

Une balade de salon en salon

Le public est donc invité par la direction et Dupré & Dupré gallery (l’organisateur) à découvrir une trentaine d’huiles sur toile des plus surprenantes accrochées aux cimaises de l’établissement jusqu’au 9 juin.

L’exposition est structurée comme une balade de salon en salon, en visite libre à l’étage (au niveau de l’accueil). Dès l’entrée, le ton est donné par ses deux Dames de piques : l’une, comme "pixélisée" converse avec son pendant, placée en face, "onérisée". Douceur et fermeté, précision et flou artistique… Grâce aux différentes techniques utilisées, Fabien Boitard propose une "dame" des plus piquantes !

La visite continue dans la boutique, sur la gauche. Là, le peintre a décidé de dédoubler sa "Suzanne et les vieillards", sûrement pour que le personnage du chapitre XIII du Livre de Daniel, affirme sa force et son charme qui la caractérisent. Dans les salons du cloître, place aux puissants de ce monde que l’artiste cravate pour une illustration de sa peinture militante. Même Macron y passe.

Son militantisme ne joue plus les premiers rôles dans les deux pièces suivantes, plutôt nature. Là, ses paysages oniriques peuvent changer de couleurs selon l’angle de vue. En s’approchant du dernier salon, deux petits tableaux de couples d’inséparables, baptisés "Séparables" (encore cette dualité si caractéristique) viennent annoncer l’explosion de couleurs qui définit ses "Fleurs d’eau" et sa "Branche en fleurs".

L’exposition continue en bas, dans la salle des cachots et sur les murs du Bistro. Les clients du restaurant de La Prison peuvent en profiter. Plus d’infos : 04 48 14 03 53. Entrée libre.
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