Rendez-vous pour une transaction de stupéfiants : l’avocat dénonce un piège tendu à son client, l’IGPN saisie

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  • L’affaire sera jugée le 27 mai prochain par le tribunal correctionnel.
    L’affaire sera jugée le 27 mai prochain par le tribunal correctionnel. Midi Libre - GIACOMO ITALIANO
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Le recueil d’éléments se poursuit dans cette affaire dont les faits remontent au 27 février dernier. Le prévenu, qui avait été interpellé en possession de presque 10 kg de résine de cannabis, est sorti de détention et fait l’objet d’un contrôle judiciaire. L’audience a été renvoyée au 27 mai prochain.

Pour Me Marc Gallix, c’est un piège qui a été tendu à son client, le 27 février dernier, dans le quartier Alco. Après avoir reçu un SMS pour une commande de stupéfiants, ce Montpelliérain de 27 ans se rend au lieu de rendez-vous. Mais sur place, au lieu de son interlocuteur, c’est avec la police qu’il tombe nez à nez. Des policiers qui trouveront, dans sa voiture, près de 10 kg de résine de cannabis.

L’avocat plaide la "provocation policière"

Le jeune homme, défavorablement connu des forces de l’ordre, soutient que c’est une de ses connaissances qui lui a passé commande. Or, cette personne était au moment même en garde à vue au commissariat de Montpellier dans le cadre d’une autre affaire. La police, de son côté, affirme être intervenue à Alco sur la base d’un renseignement anonyme.

Pour Me Gallix, il y a une "déloyauté de la preuve" et son client a fait l’objet d’une "provocation policière." Le tribunal correctionnel a saisi l’IGPN, la "police des polices", pour obtenir un supplément d’information dans cette affaire. Il s’agit notamment d’exploiter les téléphones de l’homme qui était en garde à vue, et que le prévenu désigne comme l’auteur du SMS qu’il a reçu.

Placé sous contrôle judiciaire

Le mis en cause, en détention provisoire depuis le 1er mars, était présenté devant le tribunal lundi 29 avril. Celui-ci a prononcé son placement sous contrôle judiciaire, dans l’attente de l’audience renvoyée au 27 mai prochain. D’ici là, il lui est interdit de quitter la France et doit pointer régulièrement à la gendarmerie de Juvignac, où il est domicilié.

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Les commentaires (10)
Jacques34080 Il y a 15 jours Le 02/05/2024 à 11:29

Il est tombé par inadvertance dans le piège de la délinquance et uniquement par la faute de la société actuelle !
Acquitator paragraphe 1 alinéa 3 !

Jacques34080 Il y a 15 jours Le 02/05/2024 à 11:25

Au lieu de construire des prisons en nombre on favorise le délinquetantisme ! Une France ou depuis quelques années énormément de gens ont peur et ou la victime n'est souvent que très peu considérée par la justice !
Peut on encore continuer ainsi sans ne rien changer est-ce politiquement acceptable en 2024 ?
Le leitmotiv actuel continuer et accepter l'inacceptable ?

Anonyme182737 Il y a 15 jours Le 02/05/2024 à 11:15

Et alors! Si on ne peut même plus tendre de pièges aux voyous pour les arrêter inutile d'espérer être efficace dans la lutte contre la délinquance