Une carte SNCF Avantage à 2,45 euros ? Attention à cette nouvelle arnaque qui se répand via des mails frauduleux

  • Méfiez-vous des mails frauduleux.
    Méfiez-vous des mails frauduleux. ILLUSTRATION MAXPPP - DAMIEN GAUTIER
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La SNCF est à nouveau victime d’une campagne d’escroquerie en ligne. Derrière l’invitation à souscrire à un abonnement annuel pour la modique somme de 2,45 euros se cache une tentative de dérober vos données personnelles et bancaires.

Une carte avantage à 2,45 euros au lieu de 49 euros. Trop beau pour être vrai, vous dites-vous ? Vous avez raison ! Depuis plusieurs jours, la SNCF est une nouvelle fois la cible d’une arnaque en ligne, révèlent nos confrères de France 3.

L’offre est envoyée via des e-mails frauduleux qui reprenant l’identité visuelle de l’entreprise ferroviaire, et renvoie vers un site qui réplique parfaitement celui de la SNCF.

Premier détail troublant : seul l’onglet "Offres" du site est actif. Deuxième détail qui ne trompe pas : l’adresse e-mail de l’expéditeur n’a rien d’une adresse de la SNCF. L’objectif des escrocs à l’origine de ce genre d’arnaque est en réalité de dérober les données personnelles, notamment bancaires, des victimes.

Ce n’est pas la première fois que de fausses offres commerciales de la SNCF circulent. L’été dernier, une autre arnaque en ligne proposait aux internautes une carte Avantage à 99 centimes puis une autre, là aussi à 2,45 €, à l’occasion du Black Friday.

Comment repérer les mails frauduleux ?

Pour repérer ces fraudes et s’en prémunir, il est conseillé de vérifier l’adresse de l’expéditeur de l’e-mail : si la dénomination vous semble étrange, c’est sûrement qu’elle n’est pas légitime.

Par ailleurs, la SNCF précise sur son internet qu’elle "ne vous demandera jamais de renseigner vos données personnelles ni par mail ni par SMS". La société ferroviaire affirme qu’elle mène "une lutte active contre ces campagnes de phishing" et invite ses clients "à signaler toute tentative d’hameçonnage".

Au moindre doute, il vaut mieux ne pas cliquer sur les liens présents dans le corps du message et le signaler auprès de la société dont l’identité est usurpée et sur le site gouvernemental Cybermalveillance.

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Les commentaires (1)
Elena Il y a 15 jours Le 02/05/2024 à 10:25

J'ai un client qui est tombé dans le panneau. Une vraie galère, on a dû mettre les cartes en opposition alors qu'il devait partir la semaine prochaine. J'aimerais tellement que les clients écoutent: « quand c'est trop beau pour être vrai, c'est que ce n'est pas vrai ».