Maire de Clermont, Gérard Bessière présente un premier bilan et confirme son intention de se représenter aux prochaines municipales

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  • Gérard Bessière inscrit son action dans la continuité de celle de ses prédécesseurs.
    Gérard Bessière inscrit son action dans la continuité de celle de ses prédécesseurs. - JM
  • La place du Radical a déjà  été rénovée.
    La place du Radical a déjà été rénovée. JM - JM
  • La rue Raspail est en cours de réhabilitation.
    La rue Raspail est en cours de réhabilitation. JM - JM
Publié le , mis à jour

Après quatre années à la tête de la commune, le maire de Clermont-l’Hérault dresse un bilan d’étape de son action et affiche ses ambitions.

Vous êtes maire de Clermont depuis quatre ans. Vous avez souvent affirmé votre volonté de réveiller la ville. Pensez-vous avoir réussi ?

Oui, mais je tiens d’abord à rendre hommage à mes prédécesseurs : Jean Rouaud, Marcel Vidal, Alain Cazorla et Salvador Ruiz. Chacun, dans un contexte historique et politique différent a apporté une contribution au développement de la Ville. Je me situe dans cette continuité mais les temps ont changé et la politique, globalement, s’est recentrée sur la Ville elle-même. L’époque où il fallait construite des zones à caractère économique où des lotissements est révolue. Désormais, nous avons pris en compte la nécessité de respecter l’environnement… La deuxième raison, c’est que nous avons constaté que cette ville de Clermont méritait d’être rénovée, réhabilitée, modernisée… Fondamentalement, notre projet c’est bien celui-là : poser la ville sur la ville. C’est dans la mise en œuvre de cette politique que nous sommes résolument engagés.

Quid du projet de futur quartier de La Cavalerie ?

Oui, C’est un projet important qui a vocation à recentrer l’urbanisme vers une partie de la ville qui n’était pas traitée. L’idée, c’est de réfléchir à : comment traiter ces 18 ou 19 hectares pour favoriser une amélioration des conditions de vie et de bien être à Clermont. C’est un projet qui se développera sur le long terme, c’est un programme sur 10 ou 12 ans.

Quelles sont vos principales réalisations ?

Depuis quatre ans sont simples à définir : rattraper et rénover ce qui devait l’être dans les domaines de la réhabilitation du centre historique de Clermont. Deuxième action : nous avons assuré la rénovation très approfondie de nos écoles qui en avaient grandement besoin : toutes sont rénovées. Nous avons créé ex nihilo l’école maternelle Vilar. Nous prévoyons, à la rentrée, d’inaugurer ce campus scolaire où se trouvent trois écoles, la restauration scolaire que nous avons créée et à l’autre bout, le centre médico scolaire qui devrait prendre le nom de Boris de Cyrulnik. Nous avons mis également l’accent sur les équipements sportifs, le sport cela compte : nous avons 4 500 sportifs, 35 clubs, il fallait doter le sport clermontais d’équipements indispensables. Quatrièmement : on essaie de travailler au plus près des besoins des habitants sur des choses concrètes et essentielles comme la réfection des trottoirs, la réhabilitation de squares, la voirie, le stationnement… C’est un travail considérable. Enfin : nous avons mis en place une politique d’animations dans la ville, c’est une politique consistante. À titre d’exemple, nous avons mis en place 90 concerts en 2024, toutes musiques confondues… C’est beaucoup de travail, mais nous sommes là pour cela.

Allez-vous vous présenter à nouveau en 2026 ?

Nous créons d’ores et déjà les conditions de la prolongation de la politique municipale, que ce soit nous ou quelqu’un d’autre, car il y a un besoin de services à la population. Exemples : le futur centre culturel et solidaire et associatif Vilar en centre-ville, le tiers lieu de la friche Salasc, c’est le cas du cinéma Alain Renais sur lequel nous travaillons activement pour ce projet de trois ou quatre salles… Il y a également le projet de la Cavalerie et le projet de demi-échangeur. Nous avons là obtenu ce qui ne l’avait jamais été depuis 30 ans. C’est un projet pour Clermont et le territoire. Le tracé a reçu un avis favorable par le ministère des transports…

Soyons clairs, vous présenterez-vous officiellement à votre propre succession ? Quelle est la bonne place pour Clermont ?

Oui, j’ai décidé de me représenter, pour de multiples raisons : il faut poursuivre le travail accompli, nous avons une belle équipe municipale, unie… Et nous sommes suivis par l’État, le préfet, le sous-préfet, le Département, la Région. On voit bien l’attractivité de Clermont. Les éléments sont favorables à poursuivre cette aventure. Oui, nous avons décidé de repartir en 2026. Clermont est posée dans le territoire, nous devrons avoir un regard sur le territoire. Ce n’est pas faire preuve d’une ambition démesurée que de dire qu’il nous semble que Clermont doit avoir sa place. Et il ne serait pas illégitime que Clermont soit plus présent sur l’échiquier communautaire…

Les projets déjà réalisés depuis 2020 et ceux à venir...

Projets réalisés depuis 2020 (8,2 M€) : Equipements sportifs : 1 895 740 € (Salle de musculation haltérophilie : 1 028 000 € ; Rénovation des vestiaires : 124 166 € ; Eclairage du stade : 125 000 € ; Salle associative du stade : 395 424 € ; Tribunes : 223 150 €.) Equipements scolaires : 5 568 804 €. (Nouvelle école Vilar : 2 587 124 €, Rénovation école Daudet : 233 333 € ; Rénovation thermique Prévert, 672 860 €. Restauration scolaire : 2 075 487 €.) Les espaces publics : 731 660 €. (Place du radical : 477 500 €, Iloz d’ENOZ : 254 160 €.)

Mais au total, 19 projets structurants sont programmés sur la ville, jusqu’en 2026, pour un montant total de plus de 32 M€.

Projets Public en cours : 10,4 M€. (Centre médico scolaire : 261 487 € ; Centre culturel de Vilar : 7 458 343 € ; Voie verte : 1 920 000 € ; Nouveau dojo : 325 000 € ; Accessibilité du Gymnase Rebichon : 273 377 € ; Club house de la pétanque : 138 000 €. ) Projets privés en cours : 14 000 000 €. Espace économique Clovis Salas : portage privé : 11 M€. Maison de Santé Pluridisciplinaire, portage privé 3 M€.

Réhabilitations de proximité : trottoirs, rues, parcs et jardins, sécurité, habitat privé, travaux de voiries (1,161 M€) : Voie Lacombe : 561 000 € ; Voiries et trottoirs : 200 000 €. Raspail et République : 400 000 €.

Ces montants correspondent aux coûts indicatifs et n’intègrent pas les subventions déjà perçues ou à venir.

 

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