"On est au pied du mur, mais c’est un beau challenge" : le PSG reçoit Barcelone en Ligue des champions après la gifle en Coupe de France

  • Nikola Karabatic et les Parisiens affrontent le Barça en quart de finale de la Ligue des champions.
    Nikola Karabatic et les Parisiens affrontent le Barça en quart de finale de la Ligue des champions. MAXPPP - Laurent Lairys
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MIDI LIBRE AVEC AFP

Après un parcours en dents de scie, un passage par la case barrages et une lourde défaite samedi sur le front français contre Nantes (23-31), le PSG handball aborde sur la pointe des pieds le quart de finale de Ligue des champions face au FC Barcelone, à partir de jeudi 25 avril (20 h 45).

Il faudra aux Parisiens accomplir une performance semblable à celle réalisée par les footballeurs face au même Barça il y a une semaine en C1 (2-3, 4-1) pour rallier également le dernier carré. Et entretenir eux aussi leur rêve d’un premier sacre dans la reine des compétitions après lequel court toujours leur propriétaire qatari commun.

Comme la bande à Kylian Mbappé, celle des frères Karabatic disputera à domicile la manche aller, jeudi (20h45), et devra aller chercher sa qualification une semaine plus tard en Catalogne. La comparaison s’arrête cependant probablement là, le PSG hand abordant lui la double confrontation avec un évident costume d’outsider.

Il tient d’une part au standing de l’adversaire, détenteur du record de titres dans la compétition (10, les deux derniers en 2021 et 2022), qui lui confère "une espèce d’aura" et en impose "sur le terrain, par tout le monde dont les officiels", selon Nikola Karabatic, ancien de la maison blaugrana (2013-2015).

Barcelone et ses Français

"Barcelone, avec ses joueurs, la campagne réalisée cette saison et le retour à la maison, part plutôt favori. Mais en quarts, tout peut se passer. On croit en nos chances", complète pour l’AFP la légende du handball.

Les Catalans, emmenés par leur escouade française (Dika Mem, Melvyn Richardson et Timothey Nguessan), leurs internationaux à tous les postes et probablement la meilleure paire de gardiens du plateau (Emil Nielsen et Gonzalo Perez de Vargas), ont eux rejoint directement les quarts de finale en terminant à l’une des deux premières places de leur groupe, avec le tenant Magdebourg et devant l’armada hongroise de Veszprem.

Le PSG a donc lui dû écarter les Polonais de Plock (30-26, 34-33) après une phase de poules à cinq défaites (en 14 matches), certaines dans les derniers instants alors qu’il tenait en main la victoire (deux fois contre Kiel, face aux Norvégiens de Kolstad).

Une fin de carrière en club pour Karabatic dans une semaine ?

"Ces points auraient dû nous permettre de rentrer dans les deux premiers. Mais c’est comme ça, on ne va pas se prendre la tête avec ce qu’il s’est passé avant", souligne Nikola Karabatic, dont l’immense carrière européenne (trois Ligue des champions dont une avec Barcelone) pourrait s’arrêter dans une semaine.

Pour la prolonger jusqu’au Final Four de Cologne (7-8 juin), atteint trois fois lors des quatre précédentes éditions, l’aîné des frères Karabatic (40 ans) et ses équipiers devront aussi soigner leurs maux de tête nés du lourd revers concédé samedi en finale de Coupe de France contre Nantes (31-23).

"Quand tu perds comme ça en finale, devant ton public à Paris (Bercy) en plus, ça met une grosse claque dans la confiance collective et individuelle, au-delà (des carences au niveau) du jeu. On a un gros travail à faire. On est au pied du mur, mais c’est un beau challenge" souligne Nikola Karabatic.

Un défi en partie relevé par Montpellier, vainqueur au Palau Blaugrana (37-34) lors de la dernière journée de la phase de groupes, un match cependant sans enjeu réel pour le Barça, déjà assuré de l’une des deux premières places. Il sera tout autre jeudi.

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