Richard Perez conteste des créances de sa société Bennes 30 devant le tribunal de commerce de Nîmes.

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  • Richard Perez et son avocat Me Billet, ici avant le démarrage de l’audience présidée par Jean-Marie Albouy.
    Richard Perez et son avocat Me Billet, ici avant le démarrage de l’audience présidée par Jean-Marie Albouy. HOCINE ROUAGDIA
  • Richard Perez se défend et demande la réintégration des actifs dans les comptes de la société et conteste des créances.
    Richard Perez se défend et demande la réintégration des actifs dans les comptes de la société et conteste des créances. HOCINE ROUAGDIA
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Richard Perez a lancé une procédure pour contester des créances de sa société Bennes visée par une enquête liée à un trafic de déchets suivie par la Jirs de Marseille. Il réfute les accusations et à Nîmes il demande au tribunal de commerce d’annuler des créances et de réviser les actifs de sa société. Explications.

Richard Perez qui gérait la société Bennes 30, visé par une procédure sur un trafic présumé de déchets qui est suivi par la juridiction interrégionale spécialisée de Marseille (depuis 2022), a demandé ce mercredi 24 avril au tribunal de commerce de modifier les créances qui sont attachées aux comptes de la société Bennes 30. En marge de l’aspect financier de la procédure, il a tenu à rappeler son innocence et s’est défendu d’avoir commis des infractions en dépit de sa mise en examen à la Jirs de Marseille.

Richard Perez a donc déposé une requête ce mercredi devant le tribunal de commerce pour contester des créances qui sont intégrées aux comptes de la société Bennes 30. Laquelle affiche un passif d’environ 3,9 millions d’euros, a indiqué Me Billet l’avocat de Richard Perez. Pour étayer son propos, l’avocat a assuré que des créances avaient été injustement imputées dans le passif de l’entreprise aujourd’hui en liquidation.

Me Billet a indiqué que 800 000 euros étaient indûment placés en créances. Il a précisé qu’il avait aussi contesté des dettes à hauteur de 550 000 euros, soit un total de 1,3 million d’euros devant être retiré du passif de la société. Le juge Jean-Marie Albouy a examiné l’affaire et le délibéré devrait être connu d’ici au 7 mai.

Richard Perez estime  que des bennes et des engins ont disparu

Dans un entretien accordé à Midi Libre, Richard Perez a aussi vivement regretté qu’une partie des actifs de la société ne soit pas exactement comptabilisée dans le bilan. Il estime aussi que des engins ou des bennes ne sont plus recensés dans les actifs. Il indique qu’avant "de rentrer en prison, sa société possédait plus de 382 bennes alors qu’aujourd’hui, une soixantaine est recensée". Concrètement, le président de Bennes 30 estime que ses actifs sont de l’ordre de 5,091 millions d’euros, soit une société avec un bilan positif (in bonis) de 2,6 millions d’euros s’il comptabilise les créances valablement imputables. Globalement, l’ex roi des poubelles se dit combatif aussi bien dans la procédure le visant à Marseille que pour le dossier devant être jugé à Nîmes aux assises en juin prochain.

Toute personne est présumée innocente tant que justice n’a pas été rendue de façon définitive.
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