Pas de retour sur la place du 14-Juillet pour les commerçants du marché du vendredi à Béziers

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  • Le maire Robert Ménard s’est adressé aux quelque 70 à 80 commerçants réunis.
    Le maire Robert Ménard s’est adressé aux quelque 70 à 80 commerçants réunis. Midi Libre - Mélissa Alcoléa
Publié le

Quelque 70 à 80 commerçants du marché du vendredi avaient rendez-vous au palais des congrès, ce jeudi 16 mai, avec le maire de Béziers Robert Ménard. Objectif de départ : faire avancer un dossier qui piétine depuis des mois, celui de leur retour en centre-ville… La possibilité de revenir place du 14-Juillet a finalement été écartée. Et tous vont devoir encore patienter.

"On est là pour trouver une solution", lâche Julien Berber, l’un des quelque 70 à 80 commerçants du marché du vendredi, présents ce jeudi 16 mai, au palais des congrès. "Le maire a proposé cette réunion, on est tous là." Depuis plusieurs mois, ils réclament, en ordre dispersé, un retour sur la place du 14-Juillet où demeurent les marchands alimentaires. Alors qu’eux s’installent devant le stade Raoul-Barrière… "On a tous perdu entre 60 et 80 % de chiffre d’affaires", insiste Julien Berber. Certains ont aussi déserté ce marché, faute de rentabilité.

"Revenir (sur la place du 14-Juillet NDLR) c’est possible, si une quarantaine de personnes sont désignées. Il ne peut pas y en avoir plus. Et ce n’est pas libre tous les vendredis : pendant environ 5 mois et demi de l’année, le site est occupé en raison de divers événements", lâche clairement Robert Ménard devant l’assistance. "Pas de problème si vous décidez qui vient. Mais au bout d’un moment, ras-le-bol", prévient l’élu. "Donc si vous n’êtes pas capable de vous mettre d’accord sur les règles, on arrête, ça suffit."

"J’aime beaucoup le bord du canal, le quai Port-Neuf"

Les plus anciens ? Les syndiqués ? Les Biterrois ? Les plus assidus qui contribuent au maintien du marché depuis 3 ans ? Les plus qualitatifs ? La Ville de Béziers demande aux commerçants de s’entendre entre eux. Une tâche que ces derniers jugent "difficile" entre "collègues". "Pourquoi ne pas établir un cahier des charges ?", suggère un commerçant historique. "On ne sera jamais d’accord, c’est impossible, lâche cette professionnelle, alors pourquoi ne pas effectuer un tirage au sort le vendredi matin, comme ça se fait à Montpellier ?" "Et pourquoi pas une installation sur les allées Paul-Riquet ?", lance un autre. "Moi je bosse, je ne me plains pas", glisse quant à lui Bernard, loin de faire l’unanimité. "Le problème, c’est que les clients ne viennent plus là-bas, c’est loin !", balance quant à lui cet autre commerçant. Les réactions et les commentaires fusent. Jusqu’à cette proposition qui semble retenir l’attention de chacun : "J’aime beaucoup le bord du canal, quai Port Neuf, c’est très attractif, à deux pas du Polygone, on peut y venir à pied du centre-ville, et il y a aussi un parking à proximité. Ou bien devant l’hôpital."

"Il faut trouver un autre site"

"Je suis prêt à tout étudier", assure Robert Ménard. Même si des travaux sont sur le point de débuter côté canal, dans ce futur quartier dynamique. Malgré l’insistance de certains sur le potentiel linéaire de la place du 14-Juillet, les placiers restent formels : "Il faut choisir 40 personnes et c’est ingérable. Par ailleurs, vous perdez un marché sur deux. Il faut trouver un autre site."

Un brouhaha s’empare de la salle. Le premier magistrat entend conclure : "On abandonne l’idée de qui va choisir qui (sur la place du 14-Juillet NDLR) ; le temps de trouver une solution, vous décidez si vous restez où vous êtes ou si vous vous déplacez à 50 mètres sous les ombrières. Enfin, on envisage d’autres lieux et on revient vers vous." Les commerçants votent à main levée pour le maintien devant le stade. Retour à la case départ. "Déjà on voit la lumière", entend-on dans la salle. "On n’avance pas plus que ça", estime au contraire, un homme. À la sortie de la salle, les discussions se poursuivent. "Nous, ce qu’on veut, c’est de la considération", martèle cet homme. "On n’a pas trop de résultat. C’était un peu brouillon. Trouver un autre endroit, ça peut se faire mais quand ?", demande Julien Berber, déçu. Il est trop tôt pour répondre, lui dit en substance Robert Ménard. À suivre.

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Les commentaires (1)
Ha oui Il y a 14 jours Le 18/05/2024 à 07:00

Sur la photo, il n'y en a que la moitié, donc le choix est déjà fait !