La colombophilie a été présentée aux écoliers par un lâcher de 60 pigeons

L’école a eu la chance, ce lundi 13 mai en début d’après-midi, de recevoir l’Entente colombophile de Camargue pour un lâcher de 60 pigeons en trois vagues. Paul-Edouard Despierres, le président, explique : "Dans chaque panier, il y a 20 pigeons voyageurs, race qui a été sélectionnée au départ parmi les pigeons bisets. Mais le volatile existait lors des premiers Jeux olympiques à Athènes. Les pigeons transmettaient les résultats des athlètes des cités. Ceux du jour vont rentrer chez eux, au Cailar, en quinze minutes".

Mais le pigeon, comme le GPS moderne, a besoin de se repérer. Alors, les 140 élèves se sont répartis de part et d’autre de la piste d’envol, car les premiers mètres sont essentiels pour accélérer et monter. "Avant de prendre la direction, les pigeons tournoient dans les airs pour se repérer. Ils ont faim, ils ne vont pas traîner", a indiqué le président.

"Des partenariats avec des jeunes"

L’association est jeune, elle a 15 ans mais Paul-Edouard Despierres s’inquiète : "La colombophilie est une activité de vieux, notre association souhaite renouer des partenariats avec les plus jeunes".

Moins développée dans le Sud, l’intervention a suscité beaucoup de questions de la part des enfants, tout comme des enseignants. "Il est essentiel que les enfants connaissent toute la panoplie mais aussi l’envergure du monde associatif dans des domaines aussi variés que la colombophilie", indique-t-on du côté de l’école.

D’ailleurs, l’originalité de l’intervention a déplacé de nombreux élus et toute l’équipe de la restauration scolaire est restée après le travail pour apprécier cet instant magique. L’association a laissé de la documentation. Elle effectue une grande manifestation au Cailar le 6 juin pour le 80e anniversaire du Débarquement dès 15 heures.

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