Accusée d’avoir gardé 1 euro de pourboire, une "dame pipi" de la gare Montparnasse licenciée pour "vol"
Employée en tant que responsable des sanitaires à la gare Montparnasse de Paris, une femme de 53 ans a été licenciée au motif qu’elle avait récupéré une pièce d’un euro, laissée en pourboire par un client.
Virée pour un euro. Une femme employée de la société 2theloo a été licenciée après avoir gardé une pièce d’un euro laissé par un client en guise de pourboire lors de son service aux toilettes publiques de la gare Montparnasse à Paris, révèlent nos confrères de BFMTV.
Âgée de 57 ans, cette "dame pipi" en poste depuis six ans a été convoquée par son employeur en novembre dernier, qui a entamé une procédure de licenciement pour "faute grave".
Interdiction de recevoir des pourboires
"C’est un pourboire que le client m’a passé […] Ils m’ont dit "pour nous c’est un vol". Je suis licenciée pour un euro. C’est très dur, c’est un boulot qui n’est pas facile parce que les gens chient par terre. Enfin de compte, pour un euro, ils me prennent me jettent comme un rien", témoignait la salariée au micro du JT de France 2 le 2 mai dernier.
\ud83d\udde3 "Je suis licenciée pour un euro"
— Info France 2 (@infofrance2) May 2, 2024
À la gare Montparnasse, une employée d'une société de nettoyage a été licenciée pour avoir récupéré une pièce d'1 euro laissée par un client dans les toilettes publiques.
\u25b6\ufe0f #JT20H @jcholin pic.twitter.com/dFeJ8c0knv
Son employeur, 2theloo, rétorque de son côté qu’il ne "fonctionne pas avec un système de pourboire". Depuis dix ans, la SNCF confie à cette entreprise néerlandaise les sanitaires d’une trentaine de gares. Aucun des quelque 200 salariés qu’elle emploie n’est autorisé à recevoir des pourboires. "C’est la société qui en profite, pas nous", confirme un salarié anonyme à nos confrères.
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