Le mondial de l’œuf mimosa a mis les petits plats dans les grands pour "sa dernière édition"
Ce dimanche, devant Mon Petit Bar, avait lieu la mythique compétition sétoise. Midi Libre a enfilé son plus beau tablier.
La cuisine est en bazar et il se fait tard. Poire, pomme, menthe, mayonnaise ou ciboulette sont sur le plan de travail. À la veille des 8e championnats du monde d’œufs mimosa, le sérieux est présent pour trouver une recette originale qui fera fondre le jury. Après une heure d’essais, la version finale est prête.
Le lendemain, à 11 h 11, nous l’amenons à Mon Petit Bar, lieu festif et convivial où se déroule cette drôle de compétition. Comme nous, douze autres participants ou groupes ont souhaité relever le défi dans la bonne humeur.
Un haut niveau
Malgré “l’amateurisme culinaire”, bien loin des étoilés, le niveau est très relevé, à l’instar de certains plats pimentés. Le nôtre l’est légèrement. C’est l’un de ses atouts, avec ses notes acidulées. Sur le goût, la confiance est là. Toutefois, la présentation, sans prétention, paraît bien pâle à côté de la barque de joute modèle réduite ou des florissantes salades de couleurs, présentes sur la table de réception avant le début concours. Justement, il est 11 h 30. C’est l’heure !
"Il n’y a rien d’écœurant, que des belles surprises"
Organisateur, juré et participant, Pascal Granger lance la compétition par un discours. Première surprise. "Ça sera la dernière édition du championnat du monde, annonce son créateur, devant un public ébahi, avant de reprendre. Je déclare que le 5 mai sera, désormais, la journée mondiale des œufs mimosas. Voilà, ça me fait du bien !" Ainsi soit-il. Place donc au concours. Les œufs se suivent et ne se ressemblent pas, tant en termes de forme que de saveurs. Julien et Julie ont, eux, fait une recette à la tielle. Cézanne, 10 ans, a fait le pari des algues. D’autres des anchois, du poulpe ou des crevettes. La créativité à son paroxysme.
"Le goût est très bon"
"On en mange beaucoup, donc je prends que des moitiés ou des petits morceaux. Il n’y a rien d’écœurant, que des belles surprises", révèle Aurélie, jurée, alors que ses compères et le public rigolent aux blagues de l’animateur déjanté Guy Lamour. Notre tour arrive enfin. Le meilleur pour la fin, peut-être. Probablement pas… "Le goût est très bon", rassure Aurélie, qui termine son évaluation des plats.
Les minutes filent alors à toute vitesse et une boule au ventre apparaît lorsque les résultats approchent. Les premiers noms sont soudainement cités. Bonne nouvelle, la recette Midi Libre est dans le top 10, finalement même dans le top 5, à 0,4 point du podium (notes sur 10).
La satisfaction est grande. Pour nous, comme pour le dernier ou Marlène Fernandez, première et désormais double championne du monde : "C’est ma deuxième participation et ma deuxième victoire !" Peut-être même la dernière. À voir si Pascal Granger change d’avis, ou pas.
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