Après l’assassinat de deux agents pénitentiaires dans l’Eure : le blocage de la maison d’arrêt de Nîmes est reconduit
Ni visites ni transferts pour les détenus pour 24 heures encore. L’intersyndicale FO Justice Ufap-Pénitentaire indique ce jeudi 16 mai que le blocage de la prison sera renouvelé vendredi 17 mai à partir de 6 heures.
La violence du traumatisme ne semble pas se tarir du côté des surveillants pénitentiaires, à la maison d’arrêt de Nîmes.
Après le double assassinat survenu dans l’Eure mardi 14 mai lors du guet-apens d’un fourgon de cellulaire (pendant lequel deux de leurs collègues ont été abattus de sang-froid par des malfaiteurs) les agents en poste dans la seule prison gardoise ont décidé à l’appel de l’intersyndicale FO Justice/Ufap Pénitentiaire de renouveler, ce vendredi 17 mai, leur opération "Prison morte".
Accès autorisé pour un médecin et un infirmier
Conséquence directe : " plus personne ou presque n’entrera ou ne sortira de l’établissement dès 6 heures, durant les prochaines 24 heures ", expliquait ce jeudi 16 mai Sébastien Pages délégué FO Justice, joint par téléphone, précisant toutefois qu’un infirmier et un médecin seraient autorisés à pénétrer au sein de l’établissement.
Selon David Dehaye d’Ufap-Pénitentaire, "les collègues attendent aujourd’hui du gouvernement des engagements solides, par écrit, visant à renforcer rapidement leur sécurité dans l’exercice de leurs fonctions. Une condition sine qua non à la levée du blocage des établissements pénitentiaires".
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