Feria de Nîmes : génération novilleros, des bourgeons et leurs promesses

  • Le jeune Marco Pérez lors d’une séance entraînement au Mas de la Chassagne à Arles.
    Le jeune Marco Pérez lors d’une séance entraînement au Mas de la Chassagne à Arles. Midi Libre - Archives F. P.
Publié le
Roland Massabuau

La temporada qui s'est ouverte va-t-elle voir éclore de prochaines "figuras" ? Tour d'horizon.

Nostalgie ou douce rêverie ? Si les corridas, isolées ou incluses dans les cycles des ferias forment la charpente des rendez-vous majeurs du calendrier, pourquoi ne pas imaginer que les novilladas pourraient, à leur tour, cristalliser l'attention des aficionados ? L'exemple des journées vécues à Nîmes tout au long des années 90 est dans toutes les mémoires. Celle des acteurs, des spectateurs ou des livres qui en témoignent. Avec une galerie de personnalités composée d'abord, entre autres, de Jesulín de Ubrique, Chamaco (pour un mano a mano explosif ayant permis au guichet des arènes d'afficher en matinée un historique "no hay billetes !), Denis Loré, Finito de Córdoba, Marcos Sánchez Mejías, Manuel Caballero ou, plus tard, Juan Bautista et El Juli, les triomphes éclatants se sont succédé. Et si, d'aventure, l'actualité allait autoriser un revivre ? État des lieux.

En tête du palmarès actuel, Marco Pérez

Au regard des premiers classements des statistiques et en ne tenant compte que des novilleros de moins de 20 ans n'ayant pas encore de date de cérémonie d'alternative prévue, une poignée de novilleros se détache. Des jeunes pousses remarquées pour leurs belles promesses. En tête, bien sûr, Marco Pérez. En tête du palmarès actuel, après des débuts avec picadors médiatisés révélant un sens inné du toreo, le jeune salmantin (il a eu 16 ans à l'automne dernier), dirigé par Jean-Baptiste Jalabert, est attendu à chaque sortie avec une légitime curiosité. Sens de la lidia, répertoire de grande variété, limpidité du geste, sont ses atouts. Dans des circonstances de responsabilité il peut s'inscrire parmi les valeurs solides.

Javier Zulueta est installé au rang des vrais espois

Au même rang des vrais espoirs s'est très vite installé Javier Zulueta. Pur Andalou, fils et petit-fils d'alguazils des arènes de Séville, avec une mère intimement liée à la culture taurine, vainqueur du tournoi organisé par l'école de tauromachie de Séville, et dirigé par l'empresa Pagés, qui est à la tête de la Maestranza, il a incontestablement d'enviables cartes maîtresses.

Il sera, sans discussion, l'une des personnalités les plus observées de la temporada. Toutefois, et sans pouvoir miser les yeux fermés sur les autres jeunes toreros appelés à faire leur place au soleil dès 2024, d'autres noms pourraient devenir familiers dans les conversations entre aficionados. Jarocho, fils de matador et de banderillero, originaire de Burgos et ayant débuté avec picadors l'an dernier peut légitimement rejoindre le peloton des novilleros en vue, d'autant que son contrat le 21 mai à Madrid se profile et revêt, évidemment, une importance essentielle.

Ce dimanche, deux autres valeurs au cartel

Et, au cartel ce dimanche de Pentecôte en matinée de cette Cape d'or nîmoise, deux autres jeunes valeurs sont invitées à étaler leurs qualités et avancer leurs prétentions. Avec Samuel Román, venu de Cordoue, et Samuel Navalón, de Valencia, ayant l'un et l'autre récolté une oreille au cours de la récente feria de Pâques à Arles, intéressantes découvertes pour le public de Pentecôte. Et, peut-être, premières confirmations pour un avenir lumineux.

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