Argelliers : la ministre Agnès Pannier-Runacher a participé à une table ronde sur la loi Egalim

Abonnés
  • La ministre déléguée à l’agriculture aux côtés de Simon Jansana.
    La ministre déléguée à l’agriculture aux côtés de Simon Jansana. Midi Libre - JEROME MOUILLOT
  • Agnès Pannier Runacher et, à droite, Jérôme Despey.
    Agnès Pannier Runacher et, à droite, Jérôme Despey. Midi Libre - JEROME MOUILLOT
Publié le

Ce vendredi, la ministre déléguée à l’agriculture Agnès Pannier-Runacher a participé à une table ronde autour de la loi Egalim organisée à la ferme de l’Hort, chez Simon Jansana, en présence, notamment de Jérôme Despey, président de la chambre d’agriculture de l’Hérault.

Trois mois après le préfet de l’Hérault, François-Xavier Lauch, venu, en pleine crise agricole, visiter la ferme de l’Hort, à Argelliers, ce vendredi, Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée à l’agriculture s’est à son tour rendue dans l’exploitation agricole de Simon Jansana, éleveur caprin et producteur de fromages.

Des objectifs louables, une mise en œuvre difficile

L’occasion pour la ministre de participer à une table ronde organisée, avec les agriculteurs, autour de la loi Egalim. La loi pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire était en effet au cœur des échanges, ainsi que la loi Agec, (anti gaspillage pour une économie circulaire). Une loi Agec aux objectifs, certes, louables : "On adhère complètement à cette philosophie puisque le principe est de favoriser le tri, le recyclage et d’essayer de limiter l’impact environnemental mais la loi est très difficile à mettre en œuvre dans les exploitations", mesure Simon Jansana.

Des contrôles accrus

À l’écoute, la ministre déléguée à l’agriculture a mis en perspective les apports et équilibres complexes de la loi Egalim et, chiffres à l’appui, mis en exergue les efforts déployés par les services de l’État pour, d’une part, contrôler les conventions avec les fournisseurs et, d’autre part, lutter contre la francisation des produits et les étiquetages trompeurs.

Un Egalim européen ?

Jérôme Despey, président de la chambre d’Agriculture de l’Hérault a abondé au débat, soulignant notamment qu’Egalim "a été construit pour le marché national. Nous avons demandé que l’on puisse réfléchir à un Egalim au niveau Européen."

Cet article est réservé aux abonnés
Accédez immédiatement à cet article
2 semaines offertes
Cet article est réservé aux abonnés
Accédez immédiatement
à cet article à partir de
2,49€/mois
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?