Ultramoderne et suréquipé, le futur centre de supervision urbain de Sète sera "un véritable centre névralgique"
D'une superficie de 1 200 mètres carrés, ce bâtiment accueillera le centre de controle du système de vidéoprotection ainsi qu'un commissariat et un poste de commandement de crise.
CSU : trois lettres pour Centre de Supervision Urbain. C’est ce service, véritable centre névralgique de la ville de Sète, qui va être installé dans des locaux flambant neufs du nouveau quartier de la zone d’aménagement concerté Est. Il ne s’agira ni plus ni moins que d’accueillir l’ensemble du dispositif de vidéoprotection la Ville.
96 caméras réparties sur l'ensemble de Sète
24 écrans en l’occurrence, répartis sur 150 m2, derrière lesquels se relaieront trois opérateurs qui permetteront la visualisation de 96 caméras réparties sur l'ensemble de la cité. "Ce bâtiment a été surdimensionné pour pouvoir offrir des prestations à d’autres communes que Sète", a détaillé François Commeinhes, le maire. En effet, il sera possible d’y ajouter six écrans supplémentaires dans le cas où des villes de l’Agglopôle souhaiteraient profiter de cette structure.
Des nouveaux locaux pour la police municipale
En tout, le bâtiment devrait être d’une superficie de 1 200 m2 et compter entre ses murs, outre le CSU au premier étage, des nouveaux locaux pour la police municipale. Ce sont environ une trentaine d’agents qui seront en permanence sur place, avec des pics durant l’été où 45 policiers seront susceptibles d’y travailler. Ce nouveau commissariat de la police municipale comprendra un dojo de 65 m2 qui servira de base aux formations de agents. Une manière de gagner un temps important en déplacement puisque ces formations pourront désormais se faire à domicile. Une armurerie est également prévue, dont le revêtement au sol a été spécialement étudié pour amortir un tir intempestif. Il faudra aussi compter sur une pièce à vivre spacieuse doté d’une terrasse donnant sur le port de la ville.
Un poste de commandement de crise
Enfin l’édifice accueillera en son sein un poste de commandement de crise d'une superficie de 80 m2, susceptible d’être mobilisable à tout moment par les services de polices, de pompiers et ceux de la préfecture, de même qu'une salle téléphonique de 18 m2. L’ensemble des travaux est évalué à environ 3,5 millions d’euros (hors taxe). "Nous espérons que la police puisse prendre possession des lieux à la fin de l’année 2024", a déclaré François Commeinhes. Les premiers équipements, et notamment les écrans de vidéoprotection, devraient être installés dans le courant du mois de juin.
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